Salvatore Sirigu, l’homme derrière le maillot

Le Paris Saint-Germain affrontera Auxerre pour le compte de la 32 journée de ligue 1. Un match déterminant pour cette équipe parisienne qui souhaite reprendre la place de leader aux Montpellierains et finir cette saison en beauté. Pour se faire, le PSG pourra compter sur sa recrue de choc Salvatore Sirigu. Portrait d’un gardien altruiste et concerné.

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Son épaisse chevelure brune, son envergure et l’assurance qu’il dégage alimentent, les comparaisons avec Walter Zenga, l’ancien gardien de l’inter Milan. Sa faculté à apprendre le français et les exploits réalisées avec le PSG ont conquis le Parc des Prince, séduit ses coéquipiers et étonné ceux qui n’avaient jamais entendu parler de Salvatore Sirigu, le Sarde Solidaire, avant juillet 2011. Depuis, ils sont nombreux à connaître son nom, un peu plus à l’avoir vu jouer, et tous, sous le charme, conviennent que Paris a réalisé le bon coup de l’été dernier en l’achetant à Palerme 3,5 millions d’euros pour quatre saisons.

Tout le monde le voyait passer après Nicolas Douchez mais la blessure de l’ex gardien de Rennes a permis à Salvatore Sirigu d’être propulsé en première ligne, à un poste ô combien difficile à tenir dans la capitale, pour finalement s’imposer comme gardien indiscutable de cette nouvelle équipe parisienne.

 

Un début de carrière à l’italienne

D’une certaine manière, la France lui a déjà beaucoup donné, comme dirait son compatriote Alberto Tomba, et Sirigu se plaît dans sa nouvelle vie. Il n’oublie pourtant pas sa Sardaigne natale, celle qu’il appelle « son pays », où il est né il y a vingt-cinq ans. Dans la famille Sirigu, issue de la classe populaire, le petit frère jouait aussi à Palerme en tant qu’ailier gauche avant d’être transféré l’été dernier à Budoni (série D), alors que l’aîné lui inculquait la ferveur de l’Inter Milan.

Dans son village de la Caletta, où il a cultivé sa passion des chevaux, Sirigu découvre le foot et le rôle de gardien de but. Parce qu’il joue avec des enfants plus âgés, qui ne lui ont pas laissé le choix du poste, et parce qu’il a de l’asthme. Il a quitté son île à quinze ans, direction Venise, où il est formé. Trois ans plus tard, c’est en Sicile, à Palerme, qu’il flirte avec l’élite, comme troisième gardien. Prêté à Cremonese (Serie C1, niveau 3) puis à Ancône (Serie B), il s’impose comme le numéro 1 en douceur, à l’aube de la saison 2009-2010, de la même manière qu’il a éteint la concurrence au PSG l’été dernier.

 

Un choix parisien atypique et surprenant

Titulaire dès le début du championnat, le natif de Luoro dicte rapidement son style fait d’impressionnantes envolées et de réflexes sur sa ligne. Il prend en l’espace de quelques matches la température de la Ligue 1 et s’impose comme le pion essentiel de l’effectif parisien. Celui qui est surnommé Salvatore Adamo par le vestiaire parisien démontre un grand professionnalisme.

Altruiste et sensible, Sirigu l’est aussi avec ses coéquipiers. Le respect que le sarde inspire est lié à l’investissement qu’il déploie pour s’intégrer dans un pays qu’il n’avait visité que quelques jours, lors de vacances familiales. Dès son arrivée à Paris, il souhaite s’exprimer en français. Pas de professeur à domicile mais une application sur son smartphone qu’il utilisait à volonté: dans les vestiaires, avant l’entrainement, à l’hôtel, pendant les mises au vert ou dans le bus, sur le chemin du stade. En trois mois, il tenait une conversation. En six, il acceptait l’interview d’une radio, en direct, par téléphone. Mais « ce n’est pas difficile, le français ressemble à l’italien », s’excuse-t-il presque.

Outre ses qualités mentales exceptionnelles, Sirigu c’est aussi des valeurs humaines indispensables. Solidaire, bosseur et réfléchi dans ses actions, l’homme sait aussi être spontané et n’hésite pas à prendre des risques quand ils s’imposent. Pas flambeur, accessible et disponible, Sirigu s’est fondu dans le paysage parisien avec une facilité déconcertante, si bien qu’il reçoit le trophée UNFP du joueur du mois en décembre 2011.

Moins étincelant depuis plusieurs rencontres, hormis les quelques arrêts exceptionnels qu’il a dû sortir face à l’Olympique de Marseille dimanche dernier, Salvatore Sirigu aura à cœur contre Auxerre de mener son équipe à la victoire pour encore pouvoir prétendre au titre de champion de la ligue 1 en fin de saison.

W.G

JO : la course au porte-drapeau

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Voici un sujet qui revient souvent lors de petits jeux entre amis, ou autre trivial poursuite : « Quelle est la signification du drapeau olympique ? » Et pour ne plus sécher lors de cette question lisez plutôt ce qui suit…

Depuis 1920, le drapeau olympique flotte au-dessus des Jeux olympiques. Conçu et imaginé par le baron Pierre de Coubertin, ce drapeau inauguré lors des jeux d’Anvers est le symbole de l’universalité de l’olympisme. Formé de cinq anneaux entrelacés de couleurs bleu, noir, rouge, jaune et vert sur fond blanc, il représente les cinq continents et tous les pays, car au moins l’une de ces couleurs est présente sur chaque drapeau national.

« Le drapeau olympique, on le sait, est tout blanc avec au centre, cinq anneaux enlacés : bleu, jaune, noir, vert, rouge ; l’anneau bleu en haut et à gauche à côté de la hampe. Ainsi dessiné, il est symbolique ; il représente les cinq parties du monde unies par l’Olympisme et ses six couleurs reproduisent celles de tous les drapeaux nationaux qui flottent à travers l’univers, » comme l’expliquait si bien Pierre de Coubertin.

Mais alors, quel est le profil idéal du porte-drapeau tricolore ? Le porte-drapeau nous met au carrefour de plusieurs dimensions de profils : un profil personnel associé au profil de son sport.
Etre choisi est une reconnaissance de sa personnalité comme de son sport au sens large puisqu’il est en concurrence avec les athlètes de son sport ainsi qu’avec les athlètes de tous les autres sports olympiques. C’est une forme de double reconnaissance.
Se déclarer candidat en soi est intéressant parce que cela révèle un esprit patriotique fort.

Outres toutes ces qualités et au-delà de l’aspect sportif, l’athlète qui porte le drapeau est le premier qui pénètre dans l’arène, celui qui emmène toute une équipe vers la victoire. Il doit être humain, emblématique et à l’écoute de tous. Une tâche incomparable qui représente beaucoup de pression.

Alain Bernard, futur porte drapeau ?

La nageur, qui ira aux JO de Londres en qualité de relayeur après sa non qualification individuelle, a rejoint ce dimanche soir la liste des athlètes français susceptibles de porter le drapeau tricolore lors de la cérémonie d’ouverture à Londres.

« Nous avons proposé à Alain Bernard d’être candidat comme porte-drapeau. Il le mérite très largement. C’est un garçon exceptionnel. » Ce sont les mots prononcés par Francis Luyce, le président de la fédération française de natation qui croit dur comme fer en sou poulain. A première vue, il serait le candidat idéal. Champion olympique du 100 m libre en 2008, le nageur incarne toutes les valeurs du sport français. Intègre, honnête et sympathique : autant de qualités qui correspondent à l’Aubagnais.

Autre information à prendre en compte. Ce sera certainement les derniers Jeux Olympiques d’Alain Bernard qui a annoncé sa retraite. « Je ressens le début de la fin d’une aventure énorme, extraordinaire, une aventure humaine hors norme. Place aux champions. C’est à eux », a lancé Bernard, après avoir eu droit à une standing-ovation de plusieurs minutes, qui l’a fait fondre en larmes. Le nageur tricolore, 29 ans, quittera donc les bassins à la fin de l’année. Et, ce dernier titre honorifique serait une récompense de plus pour sa formidable carrière d’athlète de haut niveau.

Néanmoins, Alain Bernard n’est pas le seul à rêver de cette distinction si particulière. Parmi les autres candidats, on retrouve le handballeur Nikola Karabatic, le basketteur Tony Parker, le vététiste Julien Absalon, l’épéiste Laura Flessel et la taekwondoiste Gevrise Emane. Le judoka Teddy Riner a d’ores et déjà refusé la candidature.

Les deux favoris semblent être Tony Parker, dont on parle depuis plusieurs semaines, et Laura Flessel. La guêpe, 40 ans et déjà quintuple médaillée olympique, a été la première championne olympique à l’épée de l’histoire. De plus, elle célébrera en juillet prochain sa cinquième participation à une compétition olympique.

Le Basketteur est lui aussi un candidat de choix. Tony Parker n’est pas seulement un grand champion, il est également un personnage qui aime son sport et le met en avant. En équipe de France, il a tout donné que ce soit sportivement, mentalement et personnellement, il a su mettre son égo de côté, apporté un état d’esprit qui n’était pas au top, et surtout médiatiser son sport dans son pays (notamment avec l’ASVEL) ce qui a fait un grand bien au basket français.

Quoiqu’il en soit, le porte-drapeau de la délégation française pour les JO sera présenté le 10 juin lors de la finale homme des Internationaux de France de tennis à Roland Garros. Dans ce rôle en 2008 à Pékin, Tony Estanguet remettra symboliquement le drapeau à son successeur, qui sera à la tête des athlètes français le 27 juillet prochain. 

W.G

Federer : le retour du Boss

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Le Bâlois a remporté le Masters 1000 d’Indian Wells en expédiant l’Américain John Isner en moins de 90 minutes, et se porte comme un charme depuis six mois avec six trophées en huit tournois.

Avec lui, on ne sait plus par quel bout avancer les chiffres. A Indian Wells, Roger Federer a remporté le 73ème titre de sa carrière. Ce quatrième sacre dans le désert californien (2004, 2005 et 2006) porte à 19 le nombre de ses victoires en Masters 1000. Il égale ainsi le record détenu jusque-là par Rafael Nadal.

Avec ce nouveau succès, le troisième depuis le début de l’année après Dubaï et Rotterdam, le Bâlois poursuit une impressionnante série de 33 victoires dans des matches au meilleur des trois sets. Enfin, on peut préciser encore que, depuis sa défaite « incompréhensible » en demi-finale de l’US Open en septembre dernier, Federer a enregistré 39 succès pour seulement deux revers. Face à Nadal à l’Open d’Australie et face à John Isner en Coupe Davis à Fribourg. Des défaites vengées et oubliées puisque ce sont précisément ces deux adversaires-là qu’il a croqué coup sur coup à Indian Wells. L’Espagnol a été mis à terre (6-3 6-4) en demi-finale et le géant américain (7-6 6-3) en finale.

Mais, au-delà des statistiques et de la ligne supplémentaire ajoutée au prodigieux palmarès de l’homme aux 16 Grands Chelems, cette victoire à Indian Wells livre quelques enseignements sur la forme du champion trentenaire et sur ses possibles ambitions en cet an de grâce 2012, sur un circuit où la donne a changé.

Novak Djokovic n’est plus l’invincible bourreau de l’an dernier. Tenant du titre à Indian Wells, le Serbe a plié (7-6 [7], 3-6, 7-6 [5]) en demi sous les mitrailles du service d’Isner. Le numéro un mondial avait déjà cédé quinze jours plus tôt face à Andy Murray. Sachant que Federer était le seul à l’avoir battu au cours des six premiers mois de 2011, en demi-finale de Roland-Garros, voilà qui ouvre des perspectives au Bâlois.

Quant à Nadal, la seule vraie bête noire de Federer, il a subi une loi nouvelle face au maître. Car contrairement au Masters de Londres où l’Espagnol n’avait plus ni jus ni passion et s’était fait broyer (6-3 6-0) par la machine bâloise, il était bien là à Indian Wells avec un jeu de qualité – « C’était un bon match. Je sentais bien la balle. » Mais il s’est juste fait « boxer » par un Federer qui, refusant de subir, a pu user de son revers pour frapper fort et profond et aller vers l’avant. « J’avais la bonne mentalité ce soir, il était hors de question que je perde », souffla le maître à l’issue du match.

Cette phrase en dit long sur son état d’esprit. Plus encore que sur son jeu de rêve. « Cela se passe très bien pour moi depuis six mois, à l’image de mes trois derniers matches ici à Indian Wells. Je suis simplement heureux d’être en bonne santé et prêt à jouer. Je profite de la vie, vraiment. Je pense que je joue extrêmement bien mais est-ce que c’est le meilleur tennis de ma vie? Je ne le saurai jamais. Certains ne comprennent pas qu’on puisse encore bien jouer à 30 ans. C’est choquant parce que, à cet âge-là, tu es normalement encore assez jeune pour jouer aussi bien qu’avant.»

Cette victoire relance le débat sur son possible retour à la place de numéro un. Depuis l’US Open, il a engrangé 5810 points contre 3100 pour Djokovic. « Ça pourrait être un objectif à très long terme mais je n’ai pas ça en tête pour le moment. Je vais déjà essayer de poursuivre dans cette dynamique et gagner plus de matches. Novak [Djokovic] a joué de façon incroyable depuis 12 mois. Il est encore trop loin. » Le Serbe possède une avance de 3320 points mais il en aura beaucoup à défendre et peu à gagner au cours des prochains mois. Le record de Sampras – 286 semaines au sommet – reste dans le viseur de Federer. Comme quoi, avec lui, on en revient toujours aux chiffres.

W. G

Coupe Davis : quel capitaine pour l’Equipe de France ?

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Même si l’échéance est encore loin et tous les yeux sont déjà rivés sur le futur affrontement entre les Bleus et les Etats-Unis du 6 au 8 avril prochain, l’élection du futur capitaine de Coupe Davis se précise. Mais quel capitaine pour succéder à Guy Forget ?

C’est évidemment le Fédération Française de Tennis qui décidera de la date et si Forget souhaite que l’annonce intervienne le plus tard possible. En revanche, il est très probable que les choses se clarifient avant une éventuelle rencontre en demi-finale programmée en septembre même si ce n’est pour le moment pas la priorité de la fft.

Reste que le choix du nouveau capitaine reposera sur des facteurs objectifs que subjectifs. Il lui faudra remplir des conditions qui tiennent autant de ses compétences professionnelles que du rapport humain qu’il entretient avec les joueurs français.

Par ailleurs, le profil du capitaine idéal se repose sur quatre critères déterminants. Tout d’abord, il devra avoir un passé de joueur de Coupe Davis qui pèse lourd, moins par les résultats que par l’investissement dans l’épreuve. Outre son expérience en équipe de France, le capitaine doit également posséder une carrière individuelle de haut niveau qui suscite le respect chez ses pairs. Mais il doit également avoir une filiation parfaite avec ses deux prédécesseurs Yannick Noah et Guy Forget.

Autre argument, le futur capitaine doit convenir et être soutenu par la majorité des six joueurs de l’équipe, à savoir Jo-Wilfried Tsonga, Gaël Monfils, Gilles Simon, Julien Benneteau, Richard Gasquet et Michaël Llodra qui devrait se retrouver prochainement pour en discuter.

En plus de ces compétences, il faut que le futur capitaine aime la Coupe Davis et ses traditions. Par ailleurs, le successeur de Guy Forget devra également faire preuve de légitimité au sein du groupe France et avoir un vrai esprit d’équipe, qu’il soit disponible pour discuter avec les joueurs, les comprendre et se servir au mieux des qualités de chacun.

« Il faut que le capitaine soit quelqu’un qui connaisse les joueurs par coeur, qu’il soit un fin psychologue pour qu’il adapte son discours à chacun d’entre eux. Il faut qu’il connaisse leurs points faibles pour leur permettre d’évoluer, qu’il soit respecté par les autres et qu’il soit une source d’inspiration. Il faudra également qu’il suive sur les tournois, qu’il cherche à les rencontrer le plus souvent possible pour créer un lien sur le long terme, en tout cas plus que trois ou quatre jours avant une rencontre, » renchéritPatrice Hagelauer, le Directeur Technique National à la Fédération Française.

Autant de qualités qui ne laissent que très peu de choix à la Fédération. Parmi toutes les personnalités citées, seules trois noms sortent du lot.

Arnaud Clément. À 33 ans, ce coéquipier modèle de l’ère Forget est totalement légitime. Son courage et sa capacité à exploiter à 110% les moyens dont il dispose parlent en sa faveur. L’Aixois est également le seul à avoir joué avec tous les joueurs de l’équipe. Il leur a d’ailleurs laissé une forte impression lors du double à Belgrade en décembre 2010. Son profil pourrait donc lui donner une longueur d’avance. Seul petit bémol qui ne le sera plus après Wimbledon : il est encore joueur.

Sébastien Grosjean. Le Marseillais compte un nombre imposant de matchs et de tours de Coupe Davis disputés, mais il manque en revanche de victoires marquantes. Sa réserve naturelle ne lui confère pas forcément le charisme qui va avec le job et par ailleurs, l’ancien numéro quatre mondial, 33 ans, est également l’un des entraîneurs de Richard Gasquet.

Nicolas Escudé. Actuel capitaine de Fed Cup et dernier joueur français à avoir apporté le point de la victoire dans une finale de Coupe Davis en 2001 contre l’Australie. Le Palois de 35 ans semble avoir le profil idéal pour succéder dans la continuité de Guy Forget sous le capitanat duquel il a vécu ses plus grandes heures de joueur. 

W.G

Ivan Lendl : « Il y a une raison pour laquelle Andy n’a pas bien joué »

Le numéro 4 mondial Andy Murray, éliminé dès son entrée à Indian Wells la saison passée, a récidivé samedi, battu en deux manches de 6-4 et 6-2 par l’Espagnol Guillermo Garcia-Lopez, 92e au classement de l’ATP. Une défaite qui ne préoccupe pas réellement son entraineur Ivan Lendl.

Murray arrivait en confiance après avoir battu Novak Djokovic en demi-finale à Dubaï avant de s’incliner en finale face à Roger Federer. C’est son premier accroc majeur depuis le début de sa collaboration avec l’ancien champion Ivan Lendl. Il a commis 34 fautes directes, réussi seulement 17 coups gagnants et n’a pu concrétiser aucune de ses sept chances de break.

« Je ne suis pas exactement sûr de ce qui s’est passé ce soir. J’ai bien joué à l’entraînement. Je frappais la balle vraiment bien et je me sentais plutôt frais », rapporte Andy Murray. Un point de vue partagé par son entraineur même si ce dernier ajoute quelques bémols au jeu de l’Ecossais : « Il ne s’est pas excellemment déplacé, ce soir, mais je n’ai pas eu l’impression qu’il bougeait vraiment mal. Son jeu de retour l’a laissé tomber et Garcia-Lopez n’a presque rien raté. Il y a une raison pour laquelle il n’a pas bien joué ; C’est ce que nous allons corriger à l’entrainement. »

Pourtant le Britannique semblait lancé cette saison et sa collaboration avec l’Américain portait ses fruits. En témoigne sa finale à Dubai avec une victoire contre Djokovic. Un aspect particulier du jeu de l’Ecossais s’est surtout amélioré : son coup droit.

« Si on regarde le coup droit qu’il avait il y a quelques mois et celui qu’il possède maintenant, c’est beaucoup mieux. Il n’y a pas de changement impressionnant mais c’est surtout significatif au niveau de son jeu de jambes, témoigne Ivan Lendl avec justesse. Cela devient une arme importante. C’est primordial de continuer à améliorer certains aspects particuliers de son jeu pour gagner les points plus facilement. Plus on gagne de points faciles, plus on préserve son corps sur le court. »

Un aspect du jeu d’Andy Murray qui n’est pas sans rappeler des souvenirs à l’Américain. D’ailleurs, Ivan Lendl ne tarie pas d’éloges sur son poulain. Mieux encore, il se reconnaît dans le tempérament du Britannique. Un glorieux compliment quand on connait le palmarès de l’Américain, détenteur de huit titres du Grand Chelem.

« Travailler avec Andy a été tout ce que j’espérais et même plus. C’est un vrai bosseur et il comprend tout très vite. On s’entend bien et il me pose toutes les questions qu’il veut sur le jeu en général. Maintenant, je peux vous dire ce que je veux sur mon influence mais depuis 2005, deux joueurs seulement ont réussi à remporter un tournoi du Grand Chelem à côté du duo devenu trio Nadal, Federer et Djokovic. Cela va être difficile de briser ça mais j’espère que le prochain à le faire sera Andy. »

W.G

Match de légende : Sampras / Agassi , US Open 2001

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Le 5 septembre 2001, le tennis atteint des sommets grâce à deux Américains hors normes, adorés par tout un peuple. Ce quart de finale de l’US Open 2001 est probablement le plus grand de tous les affrontements entre Pete Sampras et Andre Agassi qui se sont tout de même rencontrés 34 fois au cours de leur carrière.

Alors qu’Agassi est depuis deux ans toujours aussi solide (il est 2e mondial et a déjà, en 2001, remporté l’Open d’Australie), Sampras semble quant à lui fragilisé. En effet, il est sorti du top 10 pendant l’été 2001 (pour la première fois depuis 1990), après avoir surtout perdu sa couronne à Wimbledon, où il était quadruple tenant du titre et septuple vainqueur.

En huitièmes de finale, les deux joueurs ont chacun eu un match-test dont ils se sont tirés assez facilement, Sampras éliminant Rafter, et Agassi renvoyant Federer au vestiaire en 3 sets secs.

C’est donc deux joueurs en forme qui entrent sur le court pour ce quart de finale, dans un état d’esprit très particulier, raconté par Agassi lui-même:

« Déjà en sortant du tunnel, nous savons que ce sera notre combat le plus féroce.(…) C’est la 32e fois que nous nous affrontons, il mène 17-14, et nos visages sont plus menaçants que d’habitude. C’est ici et maintenant que notre rivalité va se régler. »

Pour la 32e de leurs 34 confrontations, les deux Américains offrent aux spectateurs du Flushing Meadow une partie de Tennis de haute volée. Agassi, 31 ans, et Sampras, 30 ans, se connaissent sur le bout des doigts.

Pete Sampras se montre d’entrée très agressif : sa technique de service-volée lui permet de conclure rapidement les points sur ses jeux de service, tandis que le Kid de Las Végas reste campé sur sa ligne de fond de court, se permettant parfois quelques montées au filet. Dans ce set d’exploration du jeu de l’adversaire, aucun des deux joueurs ne lâche sa mise en jeu et dans le tie-break, le natif de Washington commet des erreurs et offre le set à Agassi sur une faute directe au filet.

La seconde manche nous offre un duel entre les smashs et amorties de Sampras et les coups droit d’Agassi. Mais c’est le premier qui remporte ce set avec une énième montée sur le coup droit du Californien, recollant ainsi au score. Celui-là va alors faire varier son jeu au cours du troisième set: coups droits, revers de volée, passings gagnant. Sampras remporte difficilement ses services mais se ressaisit au tie-break, qu’il remporte sur un ace. Il mène deux sets à un après 2h37 d’une partie acharnée.

Les points incroyables s’enchaînent jusqu’à 6/6 au 4e set. A l’entame du jeu décisif, le public ébahi gratifie les joueurs d’une standing-ovation longue de près d’une minute. Tentant le tout pour le tout dans le jeu décisif du quatrième set, Agassi monte sans cesse au filet, mais il craque sur la balle de match en envoyant la balle dans le filet.

Quelques instants plus tard, c’est à nouveau Sampras qui lève les bras au ciel, remportant ce match démentiel après 4 tie-breaks, sans qu’aucun des joueurs n’ait perdu son jeu de service de la partie… 6-7(7-9),7-6(7-2),7-6(7-2),7-6(7-5).

Sampras retourne serrer la main de son éternel rival, déçu mais souriant après un combat de 3 heures et demi qui n’aura vu aucun des deux champions céder son engagement. Le vainqueur continue son épopée jusqu’en finale où il tombe sous les coups de l’Australien Lleyton Hewitt.

W.G

Ivan Lendl : le mal-aimé des circuits

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Certains le considèrent comme le père du tennis moderne. Ivan Lendl célèbre aujourd’hui ses cinquante deux ans et semble dorénavant prendre du plaisir à rejouer au tennis, dix-huit années après avoir mis fin à sa carrière pour raisons de santé.

Souffrant de problèmes au dos, il n’a jamais participé aux tournois seniors dans lesquels on retrouve beaucoup d’anciennes gloires de la balle jaune. Mais l’ancien champion n’a pas pu résister bien longtemps à ses premières amours. Son come-back a eu lieu le 10 avril dernier, à Atlantic city aux Etats-Unis, pays vers lequel il a émigré en 1986 et dont il a la nationalité depuis 1992. Un match d’exhibition organisé par une chaîne d’hôtels de luxe l’opposait à l’un de ses anciens rivaux pour la place de numéro 1 mondial : le Suédois Mats Wilander. Retour perdant : Ivan Lendl s’est incliné, mais la partie ne se jouait qu’en un seul set. Et surtout, il semble avoir repris goût au jeu et, contrairement à ses vieilles habitudes, désormais il lui arrive même de sourire sur le court !

Il lui en aura fallu du temps. « Un jour, je comprendrai le tennis », avait-il dit en mettant un terme à sa carrière en 1994. Il l’a peut-être enfin compris. En raccrochant. Malgré sa volonté, à cause de son corps, de ce dos en compote. Comme si une vie qu’on a portée, quinze ans durant comme une carapace, s’effondrait subitement.

Lui qui aimait tant ce sport. Un amour pas vraiment réciproque. En échange, il n’a écopé que d’une réputation de cogneur sans vergogne, de machine à gagner, de joueur au masque figé, à l’austérité caractérielle; à la rigueur sans fioritures; à la régularité d’un coeur au repos.. Glaçant comme le palmarès glorieux qu’on lui débite aujourd’hui. Huit titres de grands chelems, 270 semaines à la place de numéro 1 mondial, une Coupe Davis et 147 titre sur le circuit.

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Trop simple. Trop facile. Il s’est imposé très tôt en joueur novateur. Il s’en repart tardivement, conservateur. Jusqu’au bout. Son tennis de fulgurance, de coups de boutoir, d’attaque de fond de court avant l’heure, a inspiré nombre de jeunes joueurs. Même si ceux-ci se gardent bien de le reconnaître. Lendl s’en moque, qui souffle juste: «Je ne sais pas si les joueurs m’admirent, mais beaucoup ont une même approche».

Son approche a été la connivence entre un mental d’acier et un corps bâtis et construits vers la victoire. Trop peut-être. Il paie aujourd’hui l’incommunicabilité entre les deux. Lendl n’a jamais écouté ses douleurs, ni senti ses faiblesses. Il n’a écouté que son envie de rester au sommet, n’a senti que cet appel à la victoire dans ce Wimbledon qu’il n’aura jamais étreint. « Je serai meilleur à 35 ans », s’aveuglait-il en 1994, comme il regrettait, un temps, que « la balle refuse d’obéir ».

C’est que l’homme aime avoir un total contrôle sur tout. Ses balles qu’il violente, son corps qu’il martyrise. Car Lendl n’a qu’une obsession, gravée comme une marque de fabrique : le travail. Il ne prend pas de pauses. Elles s’imposent à lui. Ses journées se déroulent, un sablier dans la tête. Quatre heures d’entraînement, autant de culture physique. Dodo à 22 heures. Il se bâtit ce visage émacié dans ses moindres traits, ces yeux aspirés dans les orbites, ces muscles asséchés de toute graisse. A Sydney, on l’a vu s’entraîner à 7 heures du mat’, le lendemain d’une défaite. L’homme est ainsi: il chasse le sommeil, le temps perdu, les jours sans sueurs.

Aérobiv et witnessing. Contre nature, il se met à l’aérobic pour assouplir ce corps en fer forgé; s’acoquine d’un prof de danse pour lui donner une mobilité inconnue. Surtout, il se soumet âme et corps à son mentor australien. Il lui remet les clés de ses entraînements, de ses matches, de ses journées. Pour plier son corps à la mécanique de la victoire, le rationnel a recours aux sciences incertaines. Il se fait violence, chasse la vulnérabilité jusque dans son esprit. Il embauche des psychologues pour dompter ses doutes, qui le paralysent dans les moments cruciaux des matches au sommet. Recourt aux séances de witnessing, l’art de décrire ce qu’il fait. Soit : « Ivan ramasse la balle, Ivan va vers la ligne, Ivan lance la balle, Ivan regarde son adversaire, Ivan veut le tuer. »

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Connors a beau le traiter de « poule mouillée », il se métamorphose en assommeur de beau jeu. Plume les créateurs, crêpe le chignon aux instinctifs. McEnroe y laisse ses plus belles illusions en 1984 à Roland Garros. Mais qu’il se retrouve cinq ans plus tard sur ces mêmes terres face à Chang, ce gosse de 17 ans qui sert à la cuiller, la Splendeur se lézarde alors. Le mental d’acier se liquéfie. Il se met au taï-chi pour oublier. Bien que son corps, lui, n’ait pas oublié les outrages d’hier…

Lendl se fait adepte de l’autodestruction. Jusque dans le modèle de jeu qu’il s’était évertué à bâtir. Ecoutez-le aujourd’hui pester contre ce « tennis physique » où l’on assiste « à des séances d’entraînement de service ». Un véritable massacre « au détriment du jeu ». Les Etats-Unis, son pays d’adoption, ne pouvaient s’enticher de cet esprit démobilisateur. Les gazettes ont longtemps vitupéré contre « l’homme qui vide les stades plus vite qu’une alerte à la bombe ». Il se multiplie pourtant pour se faire adopter. Il visite les Bush, alors vice-président, dans leur villa d’été du Maine. Il s’abonne à USA Today, raffole de Police Academy, se met au golf.

« Les gens ont commencé à m’aimer quand j’ai commencé à perdre », conclut-il. Et encore, du bout des lèvres. La question n’a pas manqué un jour: « Croyez-vous que le public apprécie le fait que vous soyez un grand joueur de tennis?

– Je crois que oui. Mais je sais que le public attend autre chose de moi. Cette autre chose, je ne peux pas le leur donner. Je ne sais pas faire le clown. »

Pourtant c’est le rôle qu’il jouera malgré lui. Loin de cette image de fanfaron, il endossera celle du clown blanc, triste, qui promène son visage de cire aux quatre coins du globe, et subit les critiques des foules du monde entier.

« Je voudrais que les gens m’aiment pour ce que je suis et ce que je fais. » Enfin conjugués à l’imparfait, ses voeux s’exaucent enfin. Mais ils ne résoudront pas la douloureuse question à laquelle l’écorché s’est toujours dérobé : Lendl s’est-il jamais aimé?  

W.G

Novak Djokovic a-t-il tous les pouvoirs ?

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C’est l’affaire de la semaine : la wild-card obtenue par Marko Djokovic, petit frère du n°1 mondial, Novak Djokovic, pour le premier tour du tournoi de Dubaï. La polémique enfle depuis les propos de Malek Jaziri qui s’attendait à recevoir une invitation qui lui a été enlevée au tout dernier moment pour Marko Djokovic. Il se dit depuis, que le n°1 mondial a imposé aux organisateurs de donner une wild-card à son petit frère s’ils voulaient s’assurer sa présence au tournoi. Un chantage qui n’a pas manqué de faire le tour des différents médias et qui suscite une vive réaction sur internet.

Et cette théorie semble se confirmer. Né le 20 août 1991, Marko Djokovic n’a pas encore l’étoffe d’un joueur de tennis de haut niveau. Si le Serbe a atteint la 717ème place mondiale en avril 2012, il demeure cette année à la 1574ème position. Un classement bien loin d’être suffisant pour recevoir une invitation au tournoi ATP de Dubaï, là où les plus grands champions s’affrontent dont notamment Roger Federer et Novak Djokovic.

Mais, bien heureusement pour lui, Marko Djokovic peut se vanter d’avoir un frère très haut placé. « Il y a un tas de choses positives à être son frère, a déclaré Marco Djokovic. Financièrement, j’ai tout ce que je veux, je peux avoir les entraîneurs et les conditions d’entraînement appropriées ». 

De ce fait, au-delà de l’aspect sportif qui rassemble les passionnés, le tennis est-il seulement une histoire de relation et de pouvoir ? Cette histoire soulève également une question, encore bien plus importante, qui est la polémique de la semaine :

Le n°1 mondial possède-t-il tous les pouvoirs ?

W.G

Une histoire d’amour au delà du temps !


C’est une histoire d’amour comme on en connaît peu. En 1956, lors des Jeux Olympiques de Melbourne, Olga Fikotova fait la connaissance de l’américain Harold Connolly. C’est le coup de foudre immédiat entre les deux athlètes. Elle, née le 13 novembre 1932 à Prague et discobole, lui, le lanceur de marteau née le 1er août 1931, entament rapidement une relation.

Une idylle politiquement incorrecte entre les deux tourtereaux à l’époque où la guerre froide fait rage, leur deux pays sont en tout point opposé, mais qui les transcendera. Olga Fikotova devient la première Tchécoslovaque a remporter la médaille d’or, un jour avant que l’américain ne gagne également la sienne.

Un an plus tard, le 27 mars 1957, Olga Fikotova et Harold Connolly sont toujours aussi épris l’un de l’autre et les deux sportifs s’unissent sur la place de la Vieille Ville de Prague devant plus de 40 000 personnes. Un véritable conte de fée des temps modernes porté par toute une nation. Un véritable exemple à suivre : malgré les différences et les difficultés rencontrées, l’amour et le sport triomphent.

Pourtant cette histoire hors du commun a aussi un prix. Ayant choisi de concourir pour les Etats-Unis, celle qui se nomme dorénavant Olga Fikotova Connolly est bannie de sa terre natale qu’elle ne retrouvera que cinquante ans plus tard.

Mais qu’importe ! Ce sacrifice, Olga était prête à le faire. Les deux athlètes laissent au monde du sport une empreinte indélébile et bien plus, quatre enfants de haut niveau qui s’illustrent au basket, en volley et en boxe. La relève est assurée.

W.G

Pas favoris, peu importe la surface !

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L’équipe de France s’est qualifiée pour les quarts de finale de la Coupe Davis après avoir battu le Canada 4 victoires à 1. Elle retrouvera ainsi au prochain tour les Etats-Unis, vainqueur surprise de la Suisse de Roger Federer (5-0) à Fribourg. Mais quelle surface choisir pour recevoir cette équipe menée par Jim Courier ?

La terre battue serait à première vue le choix idéal pour accueillir John Isner, le point fort de cette équipe américaine, qui n’affectionne pas particulièrement de jouer sur l’ocre. Cependant, le numéro 14 mondial ne connait pas de mauvais résultat sur cette surface. Bien au contraire. Même s’il n’a raflé aucun trophée (et pour cause, entre l’ogre Nadal et son acolyte Djokovic, sans oublier Federer, il ne reste plus que des miettes à récolter), l’homme a tout de même réussi à accrocher Rafael Nadal à Roland Garros en 2011, l’emmenant également dans un match en cinq sets avant de s’incliner après un choc de titans et, à écraser le numéro 3 mondial Roger Federer chez lui en Suisse, devant son public.

Et si l’on choisit le dur, la surface de prédilection de John Isner, aucune chance. Surtout que les frères Bryan, l’une des meilleures équipes de double au monde, obtiennent des résultats incroyables sur cette surface plus rapide que les autres, un désavantage pour les Français.

« Si c’est en salle sur dur, des villes comme Pau ou Nancy ont déjà fait part de leur intérêt, a expliqué à Vancouver le président de la FFT Jean Gachassin. Mais si c’est sur terre battue, et en plein air, il faudra encore chercher. Dans ce cas, pourquoi pas sur la Côte d’Azur ou dans le Sud, côté Languedoc. »

En sept matches à domicile contre les Etats-Unis, la France a joué six fois sur terre battue, cinq fois en plein air à Roland-Garros (victoires en 1928, 1929, 1930, 1932 et 2002) et une fois en salle à Grenoble (défaite en finale en 1982). Le dur a été choisi une seule fois (victoire en finale en 1991 à Lyon).

« On ne fera pas l’erreur qu’a peut-être commis la Suisse, jouer en altitude », prévient Guy Forget, qui veut « une surface intermédiaire », « plutôt lente ». « Il faut trouver la surface qui nous convient et qui en même temps n’avantage pas les Américains et il ne faut pas choisir une surface extrême, que ce soit rapide ou lente, analyse-t-il. Il faut éviter à tout prix les rebonds très hauts, car un garçon comme (John) Isner est un poison dans ces conditions. La terre battue est une possibilité mais pas forcément la seule. »

Concernant le stade, le capitaine tricolore assure que, « dans l’absolu, jouer en extérieur serait mieux ». « Mais cela pourrait être relativement risqué à cette époque de l’année avec la pluie ou le froid, dit-il. Si on n’arrive pas à trouver un endroit en extérieur, il faudra jouer en salle. »

« S’il y a des avis divergents entre les joueurs sur le choix de la surface, c’est moi qui trancherai », prévient Forget. Jo-Wilfried Tsonga, bien ancré dans son rôle de leader de l’équipe, a en tout cas émis son avis: « ce serait préférable de les jouer sur terre battue ». « C’est vrai que sur surface rapide, je suis un peu plus fort mais je suis capable de très bien jouer sur terre. Et les Américains, eux, sont plus forts sur dur. »

Quoiqu’il en soit, cette année encore, Guy Forget y croit. Pour sa dernière année à la tête de l’équipe de France, le capitaine veut frapper fort et faire revivre à notre pays une émotion telle celle ressentie en 1991 et 1996 lorsque les Bleus ont remporté le Saladier d’Argent.

Mais il faut se rendre à l’évidence, peu importe la surface, les Bleus ont peu de chance de passer !

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